L’acampamento
est le lieu qu’occupent les « sans terres », clandestinement. Lorsque
son occupation est légalisée, ce dernier devient un assentamento. Sur l’assentamento
d’« Irmã Alberta »un vent
frais souffle ce matin. Dans ses rues, des enfants rentrent de l’école, des
chiens errent et dans l’air une odeur
nauséabonde se dégage.
Un portail en bois refermant une maison hétéroclite qui abrite un couple de personnes âgées ouvre ses portes. Cette maison de fortune à l’apparence misérable contient tout de même le strict minimum. En effet, malgré le sol bétonné, le toit instable qui laisse passer la lumière, les murs faits en fines planches de bois, la poussière et l’odeur d’humidité, l’habitation est dotée d’un ventilateur, d’un ordinateur et d’une télévision.

Au milieu de
l’une des trois seules pièces de la maison, Maria Noémia et Benedicto Ozmar, 60
et 61 ans, sont là depuis 11 ans. Ils se
remémorent leurs souvenirs en regardant les photos de l’un de leur 8 enfants
parti étudié la médecine à Cuba. L’une de leurs filles habite à proximité avec
son mari et ses deux enfants. Ses parents font sa fierté car ce sont eux qui
lui ont appris à cultiver la terre, et à en tirer profit. D’ailleurs, le jardin
de sa mère reflète sa main verte. Sa parcelle est très diversifiée :
safran, menthe, manioc, pommes de terre, avocats et aricu(plante utilisé par
les indien pour faire leur maquillages).

Au bout
d’une pente, se trouve une autre parcelle appartenant à une autre famille.
Iranis, 66 ans et Armindo, 64 ans résident aussi ici depuis 11 ans. Assis près
de la télé Iranis sourire aux lèvres évoque la nouvelle réforme. En effet, le
chemin à été long avant d’acquérir ce terrain. Il était prédestinée à être une
décharge et prés de 900 personnes était en attente pour l’obtenir. Mais
« Grâce à Dieu », dit-elle, il n’a pas été très long pour elle et sa
famille de l’obtenir. Désormais, poules, coqs, oies et porcs se chamaillent
dans le jardin sous les yeux du vieux couple. Sa terre aussi est fertile. C’est
Armando qui la cultive, elle produit des oranges, des bananes, des citrons, du
manioc et des haricots. Elle confirme d’un air heureuse : « cela
nous suffit largement pour vivre, il n’y a aucun inconvénient à cette vie ».
Un portail en bois refermant une maison hétéroclite qui abrite un couple de personnes âgées ouvre ses portes. Cette maison de fortune à l’apparence misérable contient tout de même le strict minimum. En effet, malgré le sol bétonné, le toit instable qui laisse passer la lumière, les murs faits en fines planches de bois, la poussière et l’odeur d’humidité, l’habitation est dotée d’un ventilateur, d’un ordinateur et d’une télévision.




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Ecrit par Camelia, Inès, Karina et Cassandra
Photos : Mariana
c est tres emouvant de lire vos commentaires , c est un autre Bresil que celui qui est connu, vous ecrivez bien, vous etes enthousiastes, vous comprenez vite...c est un plaisir et bravo aux profs dont l organisation du voyage a ete certainement difficile mais quels bons choix...bravo!
RépondreSupprimerMoi aussi, je salue l'organisation de ce voyage. Les lieux visités choisis sont très divers et passionnants et enrichissant. Je suis sûre que les élèves en reviendront transformés.
RépondreSupprimerEt bravo pour les textes et les photos sur le blog. J'imagine combien ça doit être dur de s'y mettre après une journée toujours riche en événements et rencontres. D.P.
et voilà que les images parlent plus que le texte, bravo! avez vous goûté ces énormes fruits que j'adore qu'on appelle Guanabana en Colombie?? et les cochons, les avez-vous goûtés?
RépondreSupprimerspéciale dédicace à "mon vieux", qui se reconnaîtra: il n'enseigne pas l'histoire-géo... mais le portugais!! great job!!!
beau reportage, beaucoup de photos intenses
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